Contre la philosophie esthétique kantienne, la sociologie contemporaine a pu affirmer, avec Pierre Bourdieu, que juger en matière de goût, c’était d’abord exclure et condamner. De fait, les textes critiques du XVIIe siècle proposent non seulement les règles à suivre mais aussi une description de ce qu’il faut fuir : le « faux brillant », le rude, le froid, le décousu, l’impur, le puéril, l’enflé, le hasardé, l’inégal, le barbare… C’est à cette approche de l’esthétique classique par sa « part maudite » que (...)