La prose élégante et caustique de Lucien Febvre a permis de mettre en lumière l’œuvre abondante des professeurs qui, dans les premières décennies du XVIe siècle, se firent humanistes et poètes latins. Pourtant, si l’illustre savant fut leur « inventeur », au sens archéologique du terme, il afficha surtout à l’égard de ces « Apollons de collège » un mépris dont ils ont longtemps souffert. Évoquant en particulier l’ « énorme, stupéfiante et candide vanité » de ces latinistes fervents, qui croyaient fermement en (...)