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Exemples d’écrits mathématiques dans l’Occident médiéval latin

Sabine Rommevaux, vendredi 7 mars, à 14 heures, et jusqu’à 16h30, salle I 105 à l’Université Bordeaux Montaigne

lundi 3 mars 2014, par Blandine Perona

Les histoires générales des mathématiques font peu de place au Moyen Âge latin. Pourtant, au delà de la production de résultats originaux, un des intérêts pour l’étude des mathématiques médiévales latines provient des formes d’écrits très divers qui les renferment : des traductions, parfois commentées et augmentées, de traités grecs ou arabes ; des ouvrages de mathématiques pratiques ; des traités théoriques rédigés selon la forme canonique des Éléments d’Euclide ; mais aussi des chapitres de traités de philosophie naturelle ou de théologie ; ou encore des "Questions" dans la tradition des disputes universitaires. Nous donnerons un exemple de chacun de ces types de textes en montrant comment ils influencent l’écriture mathématique.


Sabine Rommevaux
est Directrice de recherche au CNRS et Présidente de la Société française d’histoire des sciences et des techniques (SFHST). Mathématicienne de formation, elle travaille sur l’histoire des mathématiques, sur les rapports entre les mathématiques et la philosophie naturelle, ou encore sur l’algèbre au Moyen Âge et à la Renaissance. Elle est spécialiste, entre autres, d’Euclide, de Campanus, de Thomas Bradwardine, de Nicole Oresme ou de Christophe Clavius. Elle a en particulier publié Clavius : une clé pour Euclide (Vrin, 2005), une traduction commentée des textes de Thomas Bradwardine, Traité sur les rapports et Nicole Oresme, Sur les rapports de rapports (Les Belles Lettres, 2010) et, en collaboration avec J. Biard, une édition de Blaise de Parme, Questiones circa tractatum proportionum magistri Thome Braduardini (Vrin, 2005). Comme elle l’explique sur son site, elle "s’interroge sur les fondements de cette discipline [les mathématiques], sur le statut de ses objets, sur ses liens avec les autres domaines de la connaissance. [Elle] aborde l’histoire des mathématiques en cherchant à ne pas la réduire à une sociologie, ni à une histoire contextuelle, mais à mettre en évidence les conditions d’émergence des concepts et des théories (ces conditions étant souvent internes aux mathématiques ou suscitées par d’autres domaines)" au Moyen Âge et à la Renaissance.

Toutes informations complémentaires sur le programme de recherche sur le site des Formes du savoir.

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