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Séminaire "Les Formes du savoir"

« Nomenclature naturaliste et perception de la nature à la Renaissance : textes botaniques du XVIe siècle et sources antiques »

Séance du 15 février 2013, Université Bordeaux 3, bâtiment I (en face de la MSHA), salle I 107.

lundi 11 février 2013, par Blandine Perona

Le Séminaire “Formes du savoir” a le plaisir de recevoir, ce vendredi 15 février, Philippe Glardon, spécialiste de l’histoire naturelle à la Renaissance et éditeur critique des textes de Pierre Belon :

Présentation du conférencier :

Après des études de Lettres en Français, Histoire et Histoire de l’art, et une thèse de doctorat sur l’histoire naturelle au XVIe siècle, Philippe Glardon poursuit ses recherches autour de l’histoire des sciences à l’époque moderne, avec un penchant particulier pour l’histoire de l’illustration scientifique. Il est collaborateur scientifique de l’Institut d’Histoire de la Médecine à Lausanne, et chargé de cours à l’Université de Lausanne (Faculté de Biologie et Médecine) et à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, où il enseigne l’histoire des sciences (CDH, Collège des Humanités, Faculté des Sciences humaines et sociales). Par ailleurs, il est passionné d’ornithologie de photographie animalière, et participe à des études de terrain dans le domaine de la protection de la faune aviaire et de l’environnement.

Résumé :

À nos yeux de modernes, les traités des médecins naturalistes paraissent bien disparates, tiraillés entre une approche qui rappelle la nôtre, où les auteurs s’efforcent de décrire et d’identifier des espèces réelles, et des développements philologiques décriés par les historiens des sciences comme naïfs et obsolètes.Dans cette communication, l’auteur va essayer de donner quelques clés de compréhension de cette histoire naturelle de la Renaissance, qui n’est pas un bourgeonnement temporaire, né entre la « zoologie » médiévale, essentiellement symbolique et technique, et la biologie moderne née à la fin du XVIIIe siècle, mais un moment abouti de l’histoire de la pensée, des pratiques et du regard sur la nature, qui s’échafaude sur des bases solides, tout à fait caractéristiques de la Renaissance, autour de la réflexion sur les signes et leur interprétation, et qui se cristallise autour des points de convergence entre le langage humain et le langage naturel, d’origine divine.

Attention, la salle a changé : la séance aura lieu à l’Université Bordeaux 3, bâtiment I (en face de la MSHA), salle I 107.
La prochaine séance aura lieu le 22 mars, dans la même salle.

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