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Singes et singeries à la Renaissance.

lundi 23 juillet 2012, par Guillaume Berthon

Présentation.

Le singe a occupé une place importante dans l’imaginaire occidental, en particulier dans les bestiaires. À la fin du Moyen Âge, en raison de son apparence quasi-humaine, il inquiète et se trouve souvent associé au démon dans l’iconographie religieuse. Dans l’art profane, il n’apparaît plus que comme un animal irrévérencieux et comique. À la Renaissance, le singe fait l’objet de diverses investigations scientifiques : éveillant la curiositas des cosmographes lors de la découverte du Nouveau Monde et de ses créatures étranges, il inspire aussi quantité d’études naturalistes. Enfin et surtout, symbole de notre humanité, le singe manifeste tantôt le triomphe de l’humanisme (surtout lorsqu’on le représente enchaîné), tantôt le double ironique et cynique de l’homme.

La Journée d’étude organisée par L’Atelier du XVIe siècle examinera les multiples aspects de cet animal singulier : figure diabolique, malicieuse, exotique, lubrique ou facétieuse. L’attention portera notamment sur les "singeries" littéraires, qui expriment le goût pour le jeu et la farce. Plus largement, le singe conduit à reposer la question de l’imitatio et de son ambivalence : d’un côté l’ars simia naturae, dont il convient de se moquer ; de l’autre, une sapiens imitatio qui fait toute la valeur du travail des artistes.

Voir en ligne : http://singesetsingeriesalarenaissa...

P.-S.

Illustration : gravure illustrant l’édition du Valet de Marot contre Sagon, Paris, Jean Morin, 1537.

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