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Les hommes et la mer : Activités et patrimoines maritimes dans un espace méditerranéen transfrontalier
Appel à communication expirant le 31 décembre 2009
dimanche 1er novembre 2009, par
Calenda diffuse un appel à communication sur "Les hommes et le mer : Activités et patrimoines maritimes dans un espace méditerranéen transfrontalier. Du Rhône au Golfe de Gênes, de la préhistoire à nos jours"
Le colloque est organisé par l’Institut de recherches et d’études pluridisciplinaires sur le Comté de Nice et l’Europe (IREP-COME) en partenariat avec le Centre de la Méditerranée moderne et contemporaine (Université de Nice - Sophia Antipolis – EA 1193), la Société d’art et d’histoire du Mentonnais avec le soutien du Conseil général des Alpes-Maritimes.
Il se tiendra à Menton les 14 et 15 mai 2010.
À la suite des journées d’études tenues à Villefranche-sur-Mer en 2006 (« Le patrimoine maritime du Comté de Nice et de la Principauté de Monaco  ») et du colloque international organisé à Monaco en 2008 (« L’État et la mer. Environnement et usages  », en cours d’édition), l’Institut de recherche et d’études pluridisciplinaires sur le Comté de Nice et l’Europe (IREP-COME) lance une troisième rencontre autour du rapport à la mer, dans un espace compris entre le Rhône et le golfe de Gênes, englobant les îles voisines, et formant un zone-frontière épaisse, bordée par deux limites « naturelles  » (le Rhône et les Alpes), et marquée, au fil des périodes, par la segmentation de plusieurs délimitations politiques (Gaule cisalpine et transalpine, royaume de France et Empire, Monaco, Savoie et Gênes, puis Italie).
Préhistoriens, historiens et historiens de l’art, juristes, géographes, archéologues, anthropologues, conservateurs du patrimoine, sont attendus pour confronter leurs regards, leurs méthodes, leurs analyses.
Le colloque vise, dans un premier temps, à faire le point sur les rapports évolutifs et multiformes de l’homme, d’un point de vue individuel et collectif, avec le milieu littoral ; de la première occupation et la première mise en valeur jusqu’à la saturation et la dégradation, en passant par l’évitement et le réinvestissement massif. À la fin de l’Antiquité, après la Pax romana, dans un monde devenu dangereux, soumis aux incursions étrangères, l’homme méditerranéen abandonne les espaces trop vulnérables, fuie les littoraux, et se réfugie derrière des remparts, dans des villages aux sites naturels perchés. Il faut attendre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle, pour qu’un « désir collectif de rivage  » s’empare de l’Occident. Plus de vingt ans après les travaux pionniers d’Alain Corbin, il s’agira de prolonger ses axes de recherche par des études de cas régionaux.
Le phénomène mondial actuel de littoralisation des hommes et des activités sera examiné à l’échelle locale. Les multiples activités (pêche, commerce, course et piraterie, voyage, tourisme et villégiature héliotropique, exploration scientifique) et constructions humaines liées à la mer (fortifications et lazarets, établissements d’accueil et de loisirs, thermes et bains) mais aussi la dimension sensible et sacrée de la relation de l’homme avec le milieu maritime (peur et conjuration des mauvaises fortunes, ex-voto, cultes et sanctuaires maritimes, inspiration artistique) pourront, de même que la concurrence des activités dans un même espace, être évoqués. L’étude pourra être menée aussi bien dans une perspective historique ou géographique que juridique, englobant des sujets d’actualité comme les questions liées, entre autres, à la pêche illicite, non-déclarée et non réglementée (la pêche INN), la pollution ou encore l’immigration illégale. Une place particulière sera accordée à la question du patrimoine subaquatique. Sur un plan plus spécifiquement juridique, sera aussi abordée la gestion intégrée de la zone côtière (GIZC). La France est, d’ailleurs, le premier pays à avoir très récemment adopté le protocole GIZC, additif à la Convention de Barcelone de 1976 sur la protection de la Méditerranée ; la protection juridique du littoral, zone fragile et vulnérable, se manifestant ainsi à travers un mécanisme régional de coopération entre États.
Les proposition sont à renvoyer, avant le 31 décembre 2009 à Thomas Fouilleron (t.fouilleron@voila.fr) ou Jérôme Magail (jerome.magail@unice.fr).
Notification des communications retenues le 1er février 2010.
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