Prêcher la mort aux vivants ne saurait être affaire de rhétorique seulement. De fait, les enjeux théologiques et anthropologiques sont de taille, et le lien entre le sermon et la mort s’envisage à la croisée de diverses tensions : confessionnelles, doctrinales, génériques, géographiques, ou encore rituelles. Le sermon traitant de la mort, ou prenant appui sur la mort (sermon funèbre ou sermon pour jour de deuil) apparaît comme l’un de ces lieux privilégiés où se cristallisent les frontières entre (...)